
Les résultats du quatrième trimestre de Disney (DIS) montrent un redressement du streaming, mais la faiblesse des canaux linéaires persiste.
Le streaming se rétablit, mais Disney ne peut pas encore dépasser le poids de son héritage.
Technologie, Finance, Marchés Financiers

📌 CE QUI S'EST PASSÉ
La société Walt Disney Co. (NYSE : DIS) a annoncé un bénéfice ajusté par action de 0,82 $ pour le quatrième trimestre fiscal, dépassant l'estimation consensuelle de 0,70 $. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 21,24 milliards de dollars, légèrement en dessous des attentes de 21,33 milliards de dollars. Disney+ a vu ses pertes d'exploitation se réduire à 420 millions de dollars, contre 1,47 milliard de dollars l'année précédente, soulignant l'engagement de la direction envers la rentabilité, appuyé par des augmentations récentes des prix et la croissance du nombre d'abonnés.
Le segment de l'Entertainment, incluant les opérations cinématographiques et télévisuelles, a affiché un chiffre d'affaires de 9,52 milliards de dollars, en baisse de 9 % d'une année sur l'autre. Les réseaux linéaires ont diminué de 9 % à mesure que le cord-cutting persistait. Le chiffre d'affaires des studios a chuté de 20 % pour atteindre 1,86 milliard de dollars, The Marvels et les sorties récentes au box-office réalisant de faibles performances. Le flux de trésorerie disponible a augmenté pour atteindre 851 millions de dollars, contre 187 millions de dollars l'année dernière, signalant une meilleure discipline du capital.
💡 POURQUOI CELA COMPTE
Les résultats confirment le plan de redressement du PDG Bob Iger, axé sur la rentabilité du streaming et la rationalisation des coûts. La capacité de Disney à réduire les pertes dans son segment DTC (Direct-to-Consumer) est centrale pour sa stratégie à long terme, en particulier alors que le cord-cutting et la volatilité des box-offices exercent une pression sur les activités traditionnelles.
Malgré la faiblesse des réseaux linéaires et des studios, la reprise du flux de trésorerie disponible donne à Disney une flexibilité accrue en vue de 2024, notamment avec la consolidation de Hulu et la restructuration d'ESPN à l'horizon. Néanmoins, le portefeuille reste complexe et exposé aux risques cycliques des médias.
📈 PERSPECTIVE D'INVESTISSEMENT
Le trimestre mitigé de Disney mettra à l'épreuve la patience des investisseurs. L'amélioration de la trajectoire du streaming est encourageante, mais la franchise médiatique de base est toujours sous pression. Le secteur DTC a ajouté 7 millions d'abonnés Disney+ cœur et prévoit la rentabilité d'ici la fin de l'exercice 2024—un point d'inflexion important.
À court terme, les actions pourraient rester dans une fourchette jusqu'à ce que de plus fortes preuves de stabilisation linéaire et d'amélioration du rendement sur investissement en contenu émergent. À moyen terme, le virage vers un modèle plus discipliné et numériquement aligné positionne Disney pour une reprise, à condition que les investissements dans le contenu et la monétisation du sport (via ESPN) atteignent les objectifs prévus.
🎯 CONCLUSION
Disney fait des progrès réels dans le streaming, mais les vents contraires des médias traditionnels et des box-offices persistent. Alors que les progrès sont tangibles, il est temps de faire preuve de sélectivité. Les investisseurs à long terme doivent suivre de près mais pourraient attendre une plus grande clarté sur la reprise d'ESPN et des studios avant d'augmenter leur exposition.
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